mercredi 24 novembre 2010

Chablis La Cave du Connaisseur

La cave du CONNAISSEUR

La cave du CONNAISSEUR

(CHABLIS)
Serge Cheveau
Rue des Moulins - BP 78
89800 Chablis
Téléphone :03 86 42 87 15
Télécopie : 03 86 42 49 84
Email : cave.connaisseur@orange.fr
Site : www.chablis.net/caveduconnaisseur

Devise de la cave : “Les bons vins font les bonnes personnes.” Beau Chablis Premier Cru Montée-de-Tonnerre 2005, très équilibré, typé, avec ces saveurs si spécifiques de coing et de pain brioché, suave comme il se doit, tout en bouche, un vin qui mérite d'être attendu. Le Chablis Premier Cru Fourchaume 2005, bien marqué par son terroir, est racé, de jolie robe, tout en charpente, au nez de rose, généreux et charmeur, associant distinction et fermeté, aux connotations fruitées subtiles. Le Chablis Premier Cru Montmains 2005 (vignes de 56 ans) est un vin suave, ample, persistant, aux nuances de fleurs blanches, de tilleul et de pêche, très fin et puissant, d'une belle finale. Leur Chablis Premier Cru Mont-de-Milieu 2004 (vignes de 21 ans, vendanges manuelles et élevage en cuves et sur pièces), légèrement épicé, de bouche puissante, est sec et généreux à la fois. Goûtez le Chablis Fût de chêne 2007, au nez fleuri, suave et intense, d'une très belle persistance aromatique en bouche, avec des nuances de pêche et de tilleul, très bien équilibré en finale, et cet excellent Bourgogne Pinot Noir Fût de chêne 2006, charnu, tout en nuances aromatiques, coloré, aux tanins bien marqués, au nez complexe où domine le cassis, de très bonne évolution.

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lundi 30 août 2010

Tout ce que vous devez savoir sur les vins de Bourgogne

BOURGOGNE : Actualité du vignoble et qualité des millésimes

Top Palmarès Vignerons 2011 : Région Bourgogne
- Prix d’Honneur : 31
- Prix d’Excellence : 18
- Lauréats : 12
- Espoirs : 4

J’apprécie ces Vignerons talentueux et passionnés, pour lesquels il n’y a nul besoin de fioritures ni de vinifications “gonflées”, et dont les Prix sont bien souvent justifiés. Ici, en effet, on ne s’excite pas à faire des vins “putassiers”, privilégiant ce qui doit l’être : le terroir et le fruit. L’altitude des vignes, l’inclinaison des pentes, la richesse des sous-sols en ressources minérales… Tout concourt donc ici, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime, et cela explique l’extrême diversité des grands vins bourguignons, qui leur donne cette typicité unique, où l’élégance prédomine toujours, en rouge comme en blanc.

La force des sols est omniprésente, et on ne doit s’intéresser qu’aux Vignerons dignes de ce nom, ceux qui pratiquent l’amour du terroir associé à une convivialité exemplaire, et c’est ce qui compte ici, tant cela peut manquer dans d’autres régions. Car ici, le vin est avant tout un art de vivre. On partage un moment (et on boit un “canon” en même temps) avec ces Vignerons talentueux et passionnés, souvent très discrets, mais avec lesquels on partage, quand on les connaît, une convivialité rare.

Ici, il y a donc les incontournables qui élèvent quelques-uns des plus grands vins rouges du monde (Lamarche, d’Angerville, Gelin, Rebourseau…), ou blancs bien sûr, tant cette catégorie ne supporte pas de comparaison (Ampeau, Antonin Guyon, Bachelet, Chartron, Tremblay, Robin ou Pinson àChablis…); d’autres avec des vins vraiment exceptionnels pour leur rapport qualité-Prix-typicité (Blondeau-Danne, Prunier, Marey, Doudet-Naudin, Chevillon…), et enfin un véritable vivier de crusque l’on retrouve notamment dans la catégorie des Deuxièmes Grands vins Classés, dans l’ensemble des appellations.

Bien sûr, il s’agit de savoir faire le bon choix, tant la complexité des classements en crus, clos,climats, et le fait qu’un vigneron puisse posséder une multitude de crus dans un périmètre très restreint (quelques ares…) ne peuvent que multiplier les différences. La Bourgogne est un paradoxe à l’état pur, où la nature, au travers des terroirs et des microclimats, est omniprésente. Comment expliquer que l’on puisse trouver autant de différence entre un Nuits-Saint-Georges ou unPommard, un Meursault ou un Montrachet, quand on sait que le cépage (Pinot Noir ouChardonnay) est unique, et que l’on ne peut pas “jouer” sur la proportion des raisins ? Quand on se promène entre les murets qui entourent les vignes des Grands crus, on voit qu’à quelques mètres de distance le sol ne produit pas les mêmes crus. L’altitude des vignes, selon qu’elles se situent à 150 ou 300 m, l’inclinaison des pentes (les meilleurs vins proviennent des mi-pentes), la richesse des sous-sols en ressources minérales, en sodium, en oligoéléments… Tout concourt ici, dans un “mouchoir de poche”, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime. Ajoutez à cela l’exposition (fondamentale) face aux mouvements du soleil, un territoire pauvre où la terre est rare, et vous comprendrez l’extrême diversité des grands vins bourguignons. Globalement, les Grandscrus sont régulièrement “supérieurs” aux Premiers crus, l’exception et le talent de l’homme confirmant la règle.

Bien entendu, ici comme ailleurs, quelques producteurs élèvent des vins trop “travaillés” (et bien chers) où le fût neuf est employé à l’extrême, ce qui n’est pas pour arranger le Pinot Noirnotamment, qui demande de la finesse. Il en va de même pour certains blancs, où la barrique (et tout le baratin que l’on va vous raconter) ne remplace pas le terroir...

Mes classements 2011 vous permettent de faire le point, en tenant compte qu’il existe une véritable hiérarchie interne à chaque catégorie et qu’il ne faut pas comparer, bien sûr, un classement d’une appellation à celui d’une autre appellation.